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AFMAG

Publié en mai 2022
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L’arrogance de Burna Boy est l’une des raisons pour lesquelles je veux coucher avec lui. » Ce tweet publié par une jeune femme il y a quelques semaines a fait parler de lui sur les réseaux sociaux et autres blogs, particulièrement à l’affût dès qu’il s’agit de Burna Boy. D’autant qu’il y a de quoi faire, entre sa relation amoureuse avec la rappeuse britannique Stefflon Don et ses déclarations volontiers mégalomaniaques. Il a beau pratiquer l’afrobeat avec dextérité, le musicien de 28 ans se comporte avec autant d’insolence qu’un rappeur américain époque gangsta funk. En 2019, il n’a pas hésité à attaquer les organisateurs du festival de Coachella, où il était programmé, leur reprochant de ne pas le mettre assez en avant : « Je n’aime pas la façon dont mon nom est écrit si petit sur votre affiche. Je suis un géant africain, et je ne serai pas réduit à la petite taille de cette écriture. » Et il peut se le permettre.

 

Trente ans après Fela Kuti, il s’est produit à l’illustre Apollo Theater, à New York, en avril dernier. La même année, il a été couronné d’un Best International Act aux BET Awards. D’après Apple, ses morceaux ont été streamés plus de 100 millions de fois. Et lorsqu’il repart bredouille des Grammy Awards, au profit d’Angélique Kidjo, non seulement cette dernière a un mot pour lui, mais Naomi Campbell renchérit en rappelant son talent.Né à Port Harcourt, au Nigeria, Damini Ogulu a été à bonne école. Son grand-père, Benson Idonije, était critique musical, animateur radio, ainsi que le premier manager de Fela Kuti. De quoi grandir avec du bon son à la maison, entre dub, new jack swing, soul et dancehall…