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Hommage

Amadou Gon Coulibaly
Le destin interrompu

Par zlimam, sqdsqdsq - Publié en août 2020
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C’était le numéro deux, l’homme de confiance depuis trois décennies, Premier ministre et candidat à la présidence. Au centre de l’architecture de la politique du pays, la clé de la succession d’Alassane Ouattara. Il est mort « au boulot », à l’issue du Conseil des ministres, le 8 juillet, à Abidjan. Portrait vivant d’un homme de très grande qualité.
 
Amadou Gon Coulibaly est parti.
Il est mort « grand », me souffle l’un de ses amis très proches.
Il est mort Premier ministre de la Côte d’Ivoire.
Il est mort candidat à la présidence de la République.
Il est mort « au boulot », pour reprendre l’une de ses expressions favorites.
Il est mort chez lui, au pays.
Nous nous étions vus à Paris, la toute dernière fois, tout début juillet avant son retour. Dans le petit jardin de l’hôtel où il reprenait des forces.
Amadou Gon était là, en convalescence, mais confiant, et déjà comme au travail.
« Je fais du sport, je suis l’avis des médecins, je monte les escaliers vers ma chambre. Il faut que je sois prêt, en forme. Je vais m’organiser pour me préserver. Primature le matin, résidence l’après-midi. Il faut que je prenne...
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