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La Tech, l’innovation, c’est possible

Par zlimam, sqdsqdsq - Publié en octobre 2020
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C’est la fameuse théorie du leapfrog, du « saut de grenouille », de ce bond quantitatif et qualitatif qui permettrait à l’Afrique de raccourcir les étapes du développement grâce au numérique et aux nouvelles technologies. Et là, nous ne sommes pas dans le domaine de la « pensée magique » ni du wishfull thinking. De Casa à Abidjan, de Yaoundé à Nairobi, la téléphonie mobile permet à des millions d’Africains d’avoir un accès rapide et économique aux contenus et à l’information : 80 % des Africains disposent actuellement d’une couverture sans fil. Ils peuvent utiliser leur mobile pour payer et faire des transactions. Aujourd’hui, la proportion d’Africains clients d’une banque en ligne (20 %) est cinq fois supérieure à celle du reste du monde (5 %). Une culture de start-up est en train de naître dans tous les grands centres urbains, en particulier dans les domaines de la technologie financière, de l’énergie, du développement durable, de l’agriculture de demain. Dopée par une nouvelle culture entrepreneuriale chez les jeunes mais aussi par l’afflux des capitaux globaux. En 2019, les start-up africaines ont fait tomber dans leur escarcelle plus de 2 milliards de dollars, selon Partech Africa : 74 % de plus que l’année précédente. L’inventivité ne manque pas, y compris pour des développements modestes mais pratiques. Mais pour s’imposer et participer plus activement à l’émergence du continent, le secteur a besoin d’un écosystème fonctionnel : un véritable soutien public, un environnement juridique et fiscal motivant, des instruments financiers et locaux adaptés, de la formation pour les futurs développeurs…