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Les cultures, c’est le «soft power africain»

Par zlimam, sqdsqdsq - Publié en octobre 2020
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Dans l'art contemporain, dans la culture, dans le cinéma, dans la musique, dans la mode, dans l’écriture, dans la philosophie, l’Afrique s’exprime par elle-même, de manière authentique, et influence le monde. Ses formes, ses couleurs, ses sons, ses pensées inspirent « l’autre » aux quatre coins de la planète. On pourrait citer une multitude de noms, dans une immense cohorte créatrice, pour mesurer la force de cette vague qui a emmené l’Afrique bien au-delà de ses frontières : Chimamanda Ngozi Adichie, Samuel Fosso, Mahi Binebine, Imane Ayissi, Alain Mabanckou, Salif Keïta, Magic System, Richard Bona, Abdoulaye Konaté, Ousmane Sow, Adama Paris, Burna Boy ou Wizkid, Angélique Kidjo ou Oumou Sangaré… On pourrait parler de la nouvelle vague, plus politique, du cinéma tunisien, du Nollywood, qui réinvente la série et la fiction africaine. On pourrait parler de l’économiste Felwine Sarr ou du philosophe Souleymane Bachir Diagne, qui renouvellent le regard sur notre modernité. Cette force créatrice est un facteur de fierté, d’émancipation en « interne ». Les personnes qui l’incarnent sont des modèles pour les plus jeunes. Mais c’est aussi une projection positive de l’Afrique dans le reste du monde. Sa séduction. Son soft power. Un véritable pouvoir d’attraction positive.