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Ouvrir les portes aux diasporas

Par zlimam, sqdsqdsq - Publié en octobre 2020
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Il y'aurait environ 170 millions d’afrodescendants dans le monde, selon l’Union Africaine. L’une des diasporas humaines les plus importantes, marquée par l’histoire tragique de la traite, à l’origine de la mondialisation de l’homme noir. Un exode forcé aux quatre coins ou presque de la planète qui a même donné naissance à un fameux président des États-Unis… Un exode plus récent, aussi, du nord au sud du Sahara, résultat plus direct de la colonisation, des migrations ouvrières des années 1960 et 1970 pour faire tourner l’usine Occident. Et qui ont fait des enfants, les 2G et les 3G… Il y a les images plus récentes, tragiques, de ceux qui ont décidé de traverser les mers coûte que coûte pour chercher un avenir meilleur. Et d’autres aussi qui ont « réussi », sont venus faire des études, faire carrière dans la politique, le business, l’entreprise, dans la recherche, la médecine, le sport… Et qui s’installent. Ils forment une élite transcontinentale. Pour les Afrique, tous ces enfants sont importants. Ils ont de l’expérience, ils sont connectés au monde, ils investissent souvent chez eux. Ils sont parfois tentés par le retour. La « fuite des cerveaux » est un thème récurrent des discours des gouvernements, qui multiplient les programmes pour attirer ces citoyens d’ailleurs au talent ou à l’expérience précieuse. Mais il faudrait faire plus. Les « diaspos », ce ne sont pas seulement des ressortissants à qui l’on donne encore le droit de vote au compte-gouttes, dont on redoute l’influence car on les soupçonne d’être « différents », de ne pas « penser comme il faut ». Il ne faut pas les cantonner non plus à leur rôle de pourvoyeurs de fonds de leurs familles, palliant les carences des politiques sociales locales. Les diasporas sont une force de changement, de progrès. Elles créent ce pont précieux entre l’Afrique et le reste du monde.