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Editos

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L’Afrique de l’Ouest le sait depuis longtemps : c’est Abidjan qui donne le ton ! Depuis les années Houphouët et l’embellie économique, le wax et les tailleurs « jolie madame » made in CI traversent les frontières, l’attiéké et les allocos s’invitent dans les assiettes de Bamako, Lomé, Dakar, voire jusqu’en Afrique centrale.

Publié en février 2023

Elle a une histoire. Elle n’est pas née de rien. Elle est un peu comme l’enfant de GrandBassam, un ensemble de villages où vivaient des communautés attiées et ébriées, un emplacement choisi par la puissance coloniale pour y installer ses quartiers généraux politiques et commerciaux. Les traces sont là, elles sont rares, car Abidjan est en mouvement permanent. Elle mute le long de cette incroyable lagune qui fait son identité si particulière. Le président Houphouët-Boigny voulait construire une cité capable de rivaliser avec les autres grandes cités du monde. Le Plateau, ancien « quartier blanc », « quartier des maîtres », deviendra vite l’épicentre de cette ambition.

Publié en février 2023

Début décembre, Time, le grand hebdomadaire américain, s’est posé la question : 2020 a-t-elle été la pire année de l’histoire ? Évidemment, le tropisme du débat est propre à cette nation de « conquérants optimistes »... Et oui, il y a nettement pire dans l’histoire du monde, des guerres (à l’échelle de la planète), des épidémies dévastatrices (la fameuse peste noire du Moyen Âge, par exemple), des famines, des astéroïdes si l’on remonte à la nuit des temps… Mais pour tous les êtres humains vivant aujourd’hui, le choc 2020 est stupéfiant. Unique. Au-delà de notre expérience. Beaucoup d’entre nous sommes des enfants de l’après-guerre justement, du baby-boom (années 1950-1960), les héritiers des indépendances aussi, d’autres sont des kids de la génération Z (celle des enfants du numérique), tous acteurs et spectateurs d’un formidable accroissement des richesses et d’un recul sans précédent de la pauvreté dans l’histoire de l’humanité.

Publié en décembre 2020
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Ce n’est pas un sujet festif. Je sais. Et c’est fait exprès. C’est aussi un thème que l’on aborde ici parfois autour du 8 mars, consacré Journée internationale des droits des femmes depuis 1911. Mais plus récemment, le 25 novembre a été déclaré Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Et en ces temps de Covid-19, où les confinements successifs ont fait exploser ces agressions à travers le monde, et notamment à domicile, il est bon de rappeler, justement entre deux agapes de fin d’année et lorsque les vœux sont à l’honneur, qu’un nombre toujours incroyable de femmes souffrent au quotidien.

Publié en décembre 2020

Si l’Afrique apparaît souvent comme une terre d’émergence économique, elle semble comme à l’arrêt sur le plan politique, paralysée par les enjeux de pouvoir, les rigidités internes, la faiblesse du débat démocratique. Chaque élection, chaque passation se présente comme un obstacle quasi insurmontable, un stupéfiant affrontement interne. Évidemment, le pouvoir reste une lutte. On ne gagne pas les sommets sans batailler, sans convaincre, sans alliances, sans manœuvres… Mais le pouvoir pour le pouvoir ne mène nulle part, sauf à la dictature, à la « démocrature ». Et à l’échec. Il nous faut sortir de ces paradigmes anciens, vermoulus, qui nous freinent, limitent notre progrès. Il nous faut changer le politique pour aller plus vite, plus loin, répondre aux attentes de centaines de millions d’Africains.

Publié en novembre 2020

Bon, nous vivons une période totalement dépressionnaire. C’est vrai. La pandémie de Covid-19 reprend de plus belle en Europe, ne faiblit pas ailleurs, et certains esprits chagrins menacent l’Afrique, jusque-là plutôt miraculeusement épargnée, d’une seconde vague bien plus virulente que la première… Du nord au sud, la menace islamiste, le terrorisme et ses actes barbares continuent inlassablement leur lente politique de terre brûlée. Les économies du monde entier, à la suite des divers confinements et de l’arrêt brutal des échanges, vacillent ou sont en suspens. Pas mal de pays africains sont secoués de manière récurrente par des situations politiques tendues, des manifestations et leurs répressions violentes qui paralysent la vie au quotidien, le développement, le progrès.

Publié en novembre 2020

Il y a sept mois, au début de la crise du Covid-19, les projections les plus sinistres sur l’avenir du continent africain pullulaient. Dans la presse affolée, chez les épidémiologistes chagrins, dans les discours pessimistes de l’OMS. Pourtant, si le virus fait des ravages en Amérique, en Europe et en Inde, il semble épargner relativement l’Afrique. Dernières données fin septembre de l’OMS : 1,4 million de cas et 35 000 décès… Mieux, dans les pays les plus touchés, comme l’Algérie, le Nigeria, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana ou le Sénégal, les infections ont diminué ces deux derniers mois et continuent de chuter régulièrement.

Publié en octobre 2020

C’est une crise économique majeure, de proportion historique, quelque chose qui ressemble à un ouragan à l’échelle de la planète. Le Covid-19, maladie du déplacement, met à genoux l’économie globalisée sans que l’on sache combien de temps encore va durer ce carnage… Les États-Unis, l’Europe vont dépenser des milliers de milliards pour soutenir leur économie face à la pandémie. Ils engagent de l’argent qu’ils n’ont pas, qu’ils empruntent, et qu’au fond, ils ne rembourseront jamais vraiment. À chaque fois qu’un prêt arrivera à maturité, les États réémettront une nouvelle dette pour payer l’ancienne… C’est un mécanisme parfait qui fonctionne sur la confiance des marchés et sur une certaine hypocrisie générale. Et parce que les liquidités à l’échelle de la planète sont immenses. C’est là où commence une forme d’injustice.

Publié en octobre 2020

Tout début août, aux États-Unis, pays le plus puissant de la Terre. À 90 jours d’une élection présidentielle qui s’annonce cruciale, pour le monde entier. L’épidémie de Covid-19 est hors de contrôle, avec près de 160 000 décès et 4,7 millions de contaminations au 3 août. Les États-Unis sont devenus le pays le plus touché au monde. Victimes des errements cyclothymiques de leur président, de la politisation de la crise, d’un mille-feuille institutionnel paralysant. Et de la mentalité de cow-boys d’une grande partie de la population.

Publié en août 2020

À ce jour, près de la moitié de la population mondiale est présente sur les réseaux sociaux. Et durant les douze derniers mois, en partie du fait de la pandémie de Covid-19, le nombre d’utilisateurs a augmenté d’environ 10 %, soit de 12 nouveaux utilisateurs par seconde. Super ! Les divers confinements ont poussé les habitants de la planète entière à communiquer différemment, les télétravailleurs à bosser à distance, arborant souvent un visage déformé sur un petit écran, les élèves à se connecter pour ne pas perdre pied dans leur cursus. Bref, l’utilisation des applis et autres solutions high-tech ont le vent en poupe

Publié en août 2020

Je sais, le sujet est l’un des chouchous du « C’est comment ? » Mais là, l’occasion est trop belle pour ne pas en remettre une petite couche pour tous… Juillet verra certains d’entre vous prendre des vacances. Après les confinements et autres auto-confinements imposés par la pandémie de Covid-19, ceux qui ont télétravaillé, gardé leur emploi ou thésaurisé auront les moyens et l’envie de bouger un peu et de partir en villégiature. Mais cette fois-ci, le choix du tourisme domestique risque de s’imposer. Les frontières seront fermées pour la plupart, les hôtels loin d’être tous rouverts dans le monde, et les mesures de sécurité à l’entrée des pays « open », avec souvent quatorzaine et tout le tintouin, pas gérables.

Publié en juillet 2020